Super Mario Kart (Super Nintendo)
Imaginez un peu, cela fait maintenant 10 ans que Mario et sa bande nous offre des niveaux remplis de monstres et de tuyaux et voilà maintenant que lui et ses acolytes se retrouvent sur des karts vrombissants, prêt à tout pour parvenir à la meilleur place! Ils sont tous là: Bowser, Peach, Yoshi, Luigi, Mario... en quête de la Coupe en Or. Non, vous ne rêvez pas, notre célèbre plombier écrasera le champignon plutôt que de les ramasser sur cette cartouche Super Nintendo. Attention mes amis... Prêt, Feux.... GO!
Un Mario qui change de l'ordinaire
Mario n'a plus rien à prouver : il est toujours numéro 1, nous offre du travail de qualité et s'impose comme étant le meilleur plombier du monde. En effet, ces fameux jeux de plateforme ont permis aux jeux vidéo une ascension extraordinaire et c'est le moment de retrousser ses manches pour nous pondre quelque chose de nouveau. Pourquoi pas un jeu de course ?! Défis réussit pour Nintendo avec ce jeu qui s'impose comme un hit de la console et qui va, par conséquent, être adapté sur toutes les consoles suivantes de Nintendo.
Un principe innovant
Comment rendre un jeu de course délirant ? Lorsque l'on se pose la question, et sans avoir le droit de penser au système de Mario Kart, il est assez difficile de trouver une réponse satisfaisante. Ce fût une tâche certainement rude pour les développeurs, d'autant plus qu'il n'existait aucun jeu de ce genre. Mais à nouveau, Mario nous impressionne et fonde les bases d'un système désormais réutilisé moult fois. Il s'agit de faire la course (non vraiment) en s'aidant de différents éléments destinés à ralentir, à bloquer, à écraser ou même à exterminer l'adversaire (Niark!). Ces «bonus» sont disposés sur des sortes de cases au sol sur lesquels il faut rouler pour avoir un de ces items, un peu à la manière des briques d'un Mario Bros classique. On peut citer les carapaces qui stop net la progression de l'adversaire lorsqu'ils sont touchés, les bananes qui font déraper les karts quand on roule dessus, l'étoile qui permet de devenir invincible et d'aller plus vite, ou encore la plume qui vous permettra de vous prendre pour un kangourou l'espace d'une seconde. Il faudra apprendre à utiliser ces bonus à bon escient si vous voulez arriver le premier sur la ligne d'arrivée.
Mais attention car le choix de votre personnage se révèle primordial. Par exemple Toad et Koopa sont ceux qui dérapent le moins, Bowser et Donkey Kong sont assez lourd, Yoshi et Peach ont une super accélération et Mario et Luigi sont moyens à tout niveaux. Le choix s'avérera donc très important selon votre manière de jouer.
A savoir que l'écran est divisé en deux en mode 1 joueur et permet, sur l'écran du bas, de voir le circuit ainsi que la position des concurrents.
Au niveau des performances techniques, le jeu est là aussi novateur car il est l'un des premier à utiliser le Mode 7 innitialement apparu sur la console Super Nintendo.
Qu'est ce que c'est le Mode 7 ? C'est un mode graphique qui permet à un arrière plan d'être dynamique en se redimensionant et en pivotant avec des effets de rotation et de zoom. En gros, cela permet de faire croire au joueur qu'il se situe dans un terrain en 3D... Malin ce Mario!
Différents modes pour varier les plaisirs
Clac ! La cartouche est enclenchée avec une musique entrainante, les personnages défilent sur des karts en

Passons maintenant au mode «Time Trial», très utile pour s'entrainer, il est le précurseur d'un système bien connu dans les jeux de courses. Et oui, bien que Super Mario Kart mette l'accent sur la convivialité, le système du fantôme sera par la suite largement utilisé dans de nombreuses légendes des jeux de courses. Il s'agit de réussir à dépasser ses limites en se battant contre soi-même: au deuxième tour, un fantôme retraçant exactement votre parcours du 1er tour sera votre rival. Ce mode est donc très utile pour s'améliorer et corriger ses erreurs.